Autorail X 4567 SNCF TER "Caravelle"

 

Le modèle réduit

 
X4567
 
 

 

Echelle : HO (1/87ème)
Marque : L.S. Models

Digitale

Epoque V

Notice

 

 

Le matériel réel

 
 

 

Pays : France
Compagnie : SNCF

Caractéristiques techniques

Type: X-4300/4500
Puissance PIC: 295 kW
(X-4700: 412 kW)
Moteur principal: diesel 4 temps 6 cylindres 330 kW
Transmission: mécanique, boîte 8 vitesses De Dietrich (X-4700: hydraulique)
Capacité: 133/141 places
Bagages: 2 t
Vitesse: 120 km/h (X-4700: 140 km/h)

Ce véhicule ferroviaire marque le renouveau de l'autorail en France durant les années 1960. Pour bien marquer qu'une ère nouvelle commence, celle du confort, on ne l'appelle pas «autorail», mais «EAD», c'est-à-dire «Élément Automoteur Double». Reste à savoir cependant si les EAD arriveront à améliorer l'image de marque des autorails auprès du grand public.

Une grande ubiquité sur le réseau SNCF

Le parc des EAD ou dérivés est très important. On retrouve ainsi ces engins sur la plupart des lignes secondaires ou principales de la SNCF, sur des dessertes de type omnibus, même parfois sur des lignes électrifiées avant la construction en grande série d'automotrices électriques. Le parc totalise 456 engins, dont 7 triples X-4900 et 8 EAD postaux, entretenus et conduits par les soins de la SNCF. La construction a duré de 1963 à 1979 si l'on exclut les modernisations faites ultérieurement.

L'accroissement des vitesses maximales, passant de 120 à 140 km/h à partir des engins X-4700 construits en 1977, est aussi significatif de la politique de traction en matière d'autorails: ces engins doivent non seulement s'insérer dans des sillons tracés à des vitesses élevées pour d'autres types de trains, mais aussi offrir des prestations de rapidité et de confort pour retenir une clientèle jugeant en général d'une manière défavorable les services omnibus effectués par autorail.
L'affectation de ces engins dans des régions rurales sur de petites lignes de l'Ouest, du Centre, de la Picardie et de la Provence montre aussi que l'autorail n'a pas quitté sa vocation d'origine: faire vivre des petites lignes rurales irriguant tant bien que mal des régions que l'on commence désormais à appeler «enclavées». Un certain nombre d'EAD ont été modernisés pour le compte de régions: Pays de Loire, Rhône-Alpes, Basse-Normandie,Bretagne, Centre, Champagne-Ardennes. Cette opération comporte non seulement une peinture nouvelle aux couleurs choisies par la région, mais éventuellement le remplacement de la face avant et une réfection des aménagements intérieurs (décoration, sièges, etc.).
La plupart de ces EAD dépasseront de quelques années l'an 2000 et seront remplacés par de nouveaux éléments automoteurs déjà à l'étude.

Une forte transition technique

Lorsque sortent les premiers EAD en 1963, la différence d'aspect et de conception par apport aux anciens autorails est évidente. Formant des éléments indissociables à deux caisses (motrice + remorque) et pouvant être couplés pour donner un ensemble comportant jusqu'à 6 caisses, ils offrent bien un aspect général plus proche de celui de voitures à voyageurs motorisées et couplables destinées à former des rames, ceci dans la pratique des Diesel Multiple Units (DMU) britanniques, par exemple, ou des autorails italiens. La disposition du moteur à plat sous la caisse dégage cette dernière et permet l'aménagement d'un local à bagages de 7 m2 et de 2 tonnes de charge utile, donnant à l'EAD la partie fourgon qui en fait, fonctionnellement, un train complet.

 

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